Les hôpitaux en besoin de sécurité
En 2017, selon le rapport annuel de l’ONVS, les hôpitaux ont signalé 30 255 atteintes aux personnes (de l’insulte à la violence physique), et 4 884 atteintes aux biens. Face à ces violences, les hôpitaux doivent réajuster leurs moyens de sécurité.
Chaque année, l’observatoire national des violences en milieu de santé publie un rapport sur les violences et incivilités commises en milieu hospitalier. Il se fonde sur les signalements remis à cette organisation, et ne prétend donc pas à l’exhaustivité.
Néanmoins, l’image dépeinte est négative, car les diverses altercations perturbent le fonctionnement des hôpitaux.
Les hôpitaux, des lieux sensibles
Les hôpitaux sont des lieux publics, soumis à beaucoup de passage. Dans la précipitation, il est difficile de contrôler qui rentre, qui circule. De plus, la nature même de leur activité crée des tensions. Le personnel hospitalier est souvent pressé. Ce climat peut conduire à des altercations, ou même des échanges plus violents. Ces lieux hospitalier regorgent aussi d’affaires personnelles, qui ne sont pas toujours très bien surveillées. On ne dissuade donc pas les potentiels voleurs d’agir. Néanmoins, pour qu’un hôpital fonctionne correctement, il convient de maintenir une ambiance calme et sereine.
Tous les départements subissent ces violences, mais deux plus que les autres. La psychiatrie rassemble 20% des signalements faits à l’ONVS, et les urgences 16%. En effet, c’est ici que les conditions aux altercations sont les plus concentrées : angoisse, frustration, attente, patients parfois en état d’ébriété ou drogués, et donc nerveux.
Garantir leur bon fonctionnement
En outre, assurer la sécurité de leur hôpital ne relève pas du travail des infirmiers ou médecins présents sur les lieux. Les hôpitaux doivent palier à ce manque de sécurité en externalisant cette tâche. Ils peuvent engager des agents de sécurité, qui auront un effet dissuasif sur les potentiels fauteurs de troubles. Mais ils pourront également agir rapidement en cas de méfait. Ces établissements étant équipés en caméras de surveillance, les agents peuvent intervenir dès qu’un acte suspect est repéré grâce à la caméra.
Des agents de sécurité prêts à effectuer cette tâche
Ici, les agents de sécurité interviennent donc dans la protection d’un service public. Il y aurait donc coopération entre les différents secteurs de la sécurité. 2 000 des 10 000 entreprises que compte la sécurité privée seraient aptes à sécuriser l’espace public. On compte en tout 167 000 salariés, donc autant que les policiers et gendarmes présents sur le terrain.
Les agents seraient placés à l’entrée de l’établissement ainsi qu’à l’accueil, pour jouer un rôle dissuasif et rassurant pour le personnel, les patients et leur famille.
Ces besoins en sécurité peuvent changer selon les jours. Avec OProtect, les hôpitaux peuvent faire varier leurs effectifs très facilement, pour des occasions particulières. Pour le jour de noël, le jour de l’an, la fête de la musique… ils peuvent réserver davantage d’agents en quelques clics.