La France souhaite que la sécurité privée devienne un partenaire de l’Etat
A La Baule, Laurent Nuñez, secrétaire d’Etat au Ministère de l’Intérieur, a renforcé la conviction de l’Etat de faire de la sécurité privée un partenaire.
Un partenaire pour l’avenir
Le Groupement des entreprises de sécurité (GES) a accueilli ce mardi matin le Secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur, Laurent Nuñez. Le président du GES Frédéric Gauthey a évoqué, non sans inquiétude, les grandes échéances à venir. La coupe du monde de rugby en 2023, Jeux olympiques en 2024, etc. Mais aussi l’incapacité de la profession à recruter et former dans les délais 25 à 30 000 agents de sécurité privée nécessaires.
Pour Laurent Nunez, « les entreprises de sécurité privée sont des acteurs à part entière de notre sécurité intérieure.” Ainsi, l’Etat souhaite un partenariat plus poussé. Les forces de l’ordre doivent savoir qu’elles peuvent compter sur des acteurs formés et expérimentés.
Les grands événements à venir où l’Etat veut avoir les sociétés de sécurité comme partenaire. Pour combler les effectifs de policier, la sécurité privée peut s’avérer être un atout remarquable.
Le GES, futur intermédiaire entre sécurité privée et Etat ?
Le GES (Groupement des entreprises de Sécurité) a été constitué le 5 juin 2019 et est basé à Paris. Cependant, depuis quelques mois, silence radio. En effet, cette agence n’a pas trop de légitimité et d’adhérents. Le GES peut s’assimiler à un syndicat, mais est en concurrence avec le FFSP.
Cependant, le partenariat n’est pas encore scellé. Malgré l’insistance des députés LR, le gouvernement “bloque” l’assermentation des agents de sécurité pour le contrôle des transports. En effet, le gouvernement met en cause la formation des agents et leurs recrutements.
On assiste donc à une contradiction entre ce que dit et fait l’Etat pour la sécurité privée. La situation a l’air bloqué, alors que les événements telles que les manifestations des Gilet Jaune relèvent une faille dans le dispositif sécuritaire français.