Le ras-le-bol des bijoutiers concernant le manque de sécurité

Le ras-le-bol des bijoutiers concernant le manque de sécurité

Selon Christine Boquet dans un interview pour Nice-Matin, un braquage de bijouteries a lieu tous les jours en France. Même constat pour l’Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales (ONDRP), qui souligne que le nombre de braquages a augmenté de près de 60% ces dernières années.

Les facteurs de la recrudescence du nombre de braquages de bijouteries

Une des principales raisons de l’explosion du nombre de braquage serait la hausse du cours de l’or. En effet, l’or devient une valeur sûre pour les investisseurs et les déçus du crack de 2008. La majorité des bijoux vendus a une forte contenance en or et ils se revendent très bien au marché noir. De ce fait, ils sont très prisés par les braqueurs. Ces derniers n’hésitent pas à faire preuve d’une extrême violence pour récupérer le maximum de bijoux possible. Tout doucement, on se dirige vers une professionnalisation du braquage de bijouteries.

Dernier braquage en date : le 5 juin 2019 dans le 8ème arrondissement à Paris. Ce qui choque le plus dans ce type de braquage en dehors de sa violence, c’est la professionnalisation du métier de braqueurs. L’un des deux braqueurs, casqué et armé, frappe le bijoutier à la tête. Pendant ce temps-là, le deuxième individu, s’empare du contenu de la vitrine. Effectivement, ils ont l’air de s’entrainer de mieux en mieux pour être de plus en plus à l’aise. Pour répondre à cette professionnalisation, il faudrait faire appel à des professionnels de la sécurité.

Des sociétés de sécurité privée comme effet dissuasif

En 2010, l’Etat s’est rendu compte des lacunes du système de sécurité des bijouteries. C’est ainsi que la collaboration entre instances publiques et sociétés de sécurité privée commença. En effet, caméras de surveillance et sas de sécurité ne dissuadent plus les voleurs. Aussi, les braqueurs sont de plus en plus violents envers les bijouteries. L’Etat pourrait donc faire appel à des sociétés de sécurité privée pour contrer cette tendance. Par exemple, des plateformes en ligne comme OProtect propose des services de sécurisation pour les objets de luxe. Leurs agents sont entrainés à ce type de situation et prêts à répondre à des situations de hold-up. Ainsi, avec une équipe de sécurité formée, le braquage de bijouteries du 5 juin n’aurait peut-être pas eu lieu.

Source : //www.leparisien.fr/paris-75/les-images-impressionnantes-du-braquage-d-une-bijouterie-a-paris-05-06-2019-8086938.php


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